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« C’est difficile d’ouvrir son être mentalement à l’unicité de sa réalité globale, à savoir celle qui réunit ses trois composants, âme, corps et esprit.
Comme cela a déjà été mentionné, il s’agit là d’une contradiction pour le mental.
La dualité ne pourra, en effet, jamais totalement comprendre l’unité et pourtant c’est bien de l’un que découle le deux.
En effet, l’ego et ses pensées se basent existentiellement sur l’imprégnation du vécu de l’âme dont il n’a pas conscience, mais qu’il porte. Il n’a bien sûr pas sa vision, mais il peut, en s’ouvrant à cette dimension extracorporelle, rejoindre, à sa façon, ce monde qui dicte ce qu’il est sans jamais y appartenir.
A nouveau, ceci est vrai en amont et en aval à savoir que le corps et l’esprit appartiennent à deux mondes entiers et distincts.
L’échange se fait par des allers-retours qui construisent l’amour, aveugle tout d’abord, puis avec la conscience qui conduit l’aveugle à la clairvoyance malvoyante mais infinie puisque reliée.
Ce lien offre l’unité distincte, mais en unité de réalité, à savoir que le corps reste uniquement dépendant de sa propre réalité, l’esprit de la sienne, mais que le lien créé entre eux permet d’amener l’un vers l’autre sans que l’une de leur réalité se substitue à l’autre, tout en sachant qu’au-delà de leur mode d’expression propre, leur vérité est essentiellement identique. »